2.1 Le corps de l’analyse est en caractères romains.
2.2 Les citations latines, françaises ou gasconnes, sauf les noms de lieux et de personnes, sont en italique. On ne présente ainsi que les mots ou phrases particulièrement significatifs. Les noms de fonctions officielles gasconnes font l’objet de l’annexe 7. Celles dont le sens prête à discussion apparaissent dans leur forme originale entre parenthèses et en italique, après leur traduction.
2.3 Les noms de lieux figurant dans l’analyse sous leur forme moderne, par ex. “Madaillan”. En pointant sur cette forme, on fera apparaître la forme du texte original : “Madalhanum” qui figurera aussi dans l’index avec les références. Les lieux non identifiés sont indiqués en italiques.
2.4 Orthographe des noms de lieux pour :
Le Royaume-Uni
Référence de base: Gazetteer of Great Britain: All names from the 1:50,000 Landranger maps, 4e éd. (1999).
Angleterre
Les différents volumes de l’English Place-Name Society fournissent des références complémentaires pour les comtés publiés.
Les différentes éditions de The Oxford Dictionary of English Place-Names, 1ère éd. par Eilert Ekwall, s’avèrent aussi utiles.
The Lay Subsidy of 1334, éd. Robin E. Glasscock, Records of Social and Economic History New Series II (Londres, 1975 ; publié pour l’Académie britannique).
Irlande (République d’Irlande et Irlande du Nord)
Gasaitéar na hÉireann/Gazetteer of Ireland; Ordnance Survey of Ireland (Dublin, 1989).
Anciennes subdivisions territoriales et administratives du Pays de Galles
Richards, Melville, Welsh Administrative and Territorial Units, Medieval and Modern, (Cardiff, 1969) ; on peut utilement se référer à la base en ligne tirée des travaux de Melville http://www.e-gymraeg.co.uk/enwaulleoedd/amr/cronfa_en.aspx
Continent
Pour l’orthographe des noms de lieux:
Dictionnaire National des Communes de France, Albin Michel (2001).
Dictionnaire Général des Communes de France et des Principaux Hameaux en dépendant…, (Paris, 1818), disponible sur Gallica.
Dictionnaire topographique de la France, quelques départements publiés, disponibles sur Gallica.
Dictionnaire des Toponymes de France, Téléchargeable gratuitement.
Carte de Cassini, cf. http://cassini.seies.net/ Voir aussi le site Géoportail.
Belgique
Wordenboek der Belgische Gemeenten (Brussels, 1997).
Pays-Bas
Gebieden in Nederland 2007 http://statline.cbs.nl/StatWeb/publication/?PA=71377ned&D1=18&d2=A&HDR=T&STB=G1
Allemagne
Cartes 1/200 000 German Regional Travel Maps 1:200,000 (Freytag & Berndt)
Les références directes à un comté anglais, comme par exemple dans “sheriff du Bedforshire”, sont toujours en toutes lettres ; pour localiser un nom de lieu dans un index, on emploie les abréviations usuelles, par ex. “Bath, Somerset” s’écrit “Bath (Som)”. Pour la liste des anciens comtés et de leurs abréviations cf. Annexe 4.
2.5 Les prénoms ou noms de baptême ont été traduits dans leur forme usuelle selon les pays respectifs. Pour les prénoms gallois, cf. Annexe 3, partie 1 et pour les prénoms gascons cf. Annexe 3, partie 2.
2.6 Les noms de famille ont été rendus dans leur forme actuelle ; en pointant sur elle, on pourra visualiser la forme originale. Dans l’index, les différentes formes d’origine ont été groupées après la forme actuelle, avec leurs références. Les noms de famille impossibles à moderniser sont mis en italiques. Pour la standardisation des noms britanniques cf. P.H. Reaney, avec les compléments de R. M. Wilson, A Dictionary of British Surnames, 2e éd. révisée (Londres, Henley & Boston, 1976). Les seules exceptions correspondent au cas des noms d’érudition (cf. 2.7) ; par exemple, William Ayermine, évêque de Norwich, devrait figurer comme “Airmyn” d’après un toponyme actuel du Yorkshire mais il est resté “Ayermine”. Les noms de famille gascons ont été standardisés selon l’index fourni par Guilhem Pépin.
2.7 Les noms d’érudition (anglais ou français) de personnages connus ont été laissés selon la forme consacrée par l’usage, ainsi pour les papes, les rois, les nobles de grandes familles d’Angleterre, du Pays de Galles, d’Écosse ou d’Irlande et les évêques. On a utilisé l’orthographe des noms donnée par le récent volume du Handbook of British Chronology. Les textes n’indiquent souvent que le prénom, voire la simple initiale du prénom des princes, comtes ou évêques. Lorsqu’il n’y a aucun doute sur l’identification, le nom a été développé entre crochets après l’initiale. On a fait une exception pour John of Brittany, earl of Richmond (en français, Jean de Bretagne, comte de Richemont) que le Handbook of British Chronology désignait sous un nom hybride de français et d’anglais, “John de Bretagne”.
Pour les noms de dignitaires ecclésiastiques (abbés, abbesses, prieurs et prieures, etc.), on s’est référé aux volumes II et III de The Heads of Religious Houses England and Wales. Les simples noms de baptême ou initiales ont été développés en fonction de la forme indiquée dans cet ouvrage. On peut aussi se référer aux Fasti Ecclesiae Anglicanae pour les chanoines et évêques. Accessible en ligne : http://www.british-history.ac.uk/catalogue.aspx?gid=157 Pour les ecclésiastiques de France et des autres pays d’Europe on a utilisé : Cottineau, L.H. Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés, 3 vols (Mâcon 1939-1970) et la Gallia Christiania. Pour les évêques cf. Eubel C. Hierarchia catholica medii aevi; sive Summorum pontificum S.R.E. cardinalium ecclesiarum antistitum series, 3 vols (Munster 1913-1923, Padoue 1960) et Gams P.B. Series episcoporum ecclesiae catholicae quotquot innotuerunt a Beato Petro apostolo (Ratisbonne 1873, Munich 1879, Ratisbonne 1886). Voir aussi les volumes des Fasti Eccclesiae Gallicanae publiés depuis 1996.
2.8 Les mots manquants dans le document ont été suppléés entre crochets, lorsque cela était possible, ou indiqués par un blanc entre crochets. Sur l’utilisation des crochets pour les noms de personnages connus cf. 2.7.
2.9 Chaque entrée, à quelques rares exceptions près, a été datée. Les années de règne et les années du style de l’Annonciation (commençant le 25 mars) ou de Pâques ont été converties en utilisant le Handbook of dates for students of British history éd. C.R. Cheney revised by Michael Jones, Royal Historical Society Guides and Handbooks n° 4 (Cambridge 2000).Voir aussi le site Millesimo (en français) http://www.palaeographia.org/millesimo/index.htm Les entrées se terminant par Teste Rege ut supra, ont été datées d’après celle qui précède, en indiquant 'As above' (“comme ci-dessus”).
Si possible, on a converti dans la forme actuelle les dates indiquées dans l’exposé ou le dispositif du texte, par exemple : in festo Nativitatis Sancti Johannis devient le “24 juin 1336”. La forme originale n’est conservée qu’en cas d’incertitude.
2.10 Mentions hors teneur. Les formules de jussion situées à la fin de chaque entrée elles ont été rendues (en anglais) par les abréviations utilisées dans les Calendars de rôles de chancellerie déjà publiés ; ainsi, per ipsum regem devient-il “By K.”(“De par le roi”) et “per (ipsum) regem et consilium“ (“De par le roi et son conseil”) “By K. and C.”. Quand le texte mentionne “à la relation (ou sur avis ) de N” ou que plusieurs copies sont été réalisées ou que l’expédition était à faire en lettres patentes ou closes, l’indication est également donnée. Cf. Annexe 5 pour la liste des abréviations.
2.11 Titres des entrées. On a traduit ces titres figurant en général dans la marge gauche, en les plaçant, écrits en italique, après les dates de temps et de lieu, sauf lorsque le titre vaut pour un groupe d’actes, auquel cas le titre précède toutes les entrées sur une ligne spécifique mais dans le même format qu’un titre ordinaire. Cf. Annexe 2.
Les mentions marginales, telles celles indiquant qu’une entrée a été annulée, sont rendues dans une note, attachée à la date.
2.12 L'indication des numéros de membranes est justifiée à gauche, en gras: “Membrane 32” ou “Membrane 32d (32 verso en français)”. Les cédules ou feuillets attachés à une membrane ont été considérés comme des membranes à part mais sous le même numéro d’entrée que l’acte qu’ils concernent, assorti d’une lettre de code. Par exemple la cédule de la membrane 14 de C 61/32 se rapportant à l’entrée 50 a été codée '50.A'.
2.13 Les entrées sont numérotées en continu à partir de 1, sans point après. Les sous-entrées sont codées ainsi : 61.1, 61.2, etc. Cf. les exemples de l’annexe 2. Le numéro de code identifiant chaque entrée dans le programme d’édition (Oxygen) chaîne plusieurs éléments nécessaires à l’indexation et aux recherches: n° de rôle_ année de règne_numéro de membrane_numéro d’entrée, soit ‘000_00_00_000’. Mais l’année de règne et le numéro de membranes ne s’afficheront pas dans l’édition finale en ligne ou sur papier.
2.14 Les monnaies sont indiquées de la façon suivante
Les livres sterlings s’écrivent l.st ; sous et deniers, s. et d,. oboles ou mailles ½d. et ¼d. S’il faut les faire suivre par st., etc., on ne laisse qu’un espace.
Les livres tournois (Tours) : l.t. sans espace après la somme. S’il s’agit de tournois noirs ou de petits tournois, on abrège nig. pour “noir” et parv. pour “petits”.
livres bordelaises (Bordeaux) : l.bord.
livres arnaudines ou arnaldèses (Agen) :l.arn.
livres morlanes (Morlaas, en Béarn) : l.morl.
livres parisis (Paris) : l.par.
livres cahorsines (Cahors) : l.cahor.
livres : l.
marcs: m.
florins:
rials (floreni realx).
écu (floreni de scuto).
livres guïennaises : l.guien.
2.15 Si une entrée est dans une autre langue que le latin, cela est indiqué entre crochets sur la ligne suivant immédiatement le titre, ex. [In French] [français].
2.16 Si une entrée a subi des altérations substantielles, elles sont indiquées en note. Cela inclut les ajouts interlinéaires et les passages raturés ; si ces derniers ont un sens différent de la rédaction finale, cela est noté. De même, les changements de main, ou si l’entrée est écrite (tout ou partie) sur un passage gratté, ou si l’entrée a été rajoutée après la compilation du rôle.
Les références à des entrées sur le même sujet ou les éléments de contextualisation indispensables figurent dans des notes en nombre restreint ;
2.17 Les noms de navires sont portés en italiques dans la forme où ils apparaissent dans le texte.
2.18 Les nombres inférieurs à vingt ont été écrits en toutes lettres et, au-dessus de vingt, en chiffres arabes. Sauf pour les sommes d’argent (cf. 3.15)
2.19 Les entrées en double sont simplement notées “Double de …”. S’il n’y a que des différences mineures, on mentionne “Double approximatif de …”.
2.20 Lorsqu’une entrée est barrée, une note immédiatement après le point final du corps indique : “Entrée barrée”.
2.21 Certaines entrées comportent des ajouts marginaux, relatifs surtout au titre. Ils sont signalés dans une note après le titre : “Une note marginale indique que…”.